L'identité, l'idée que nous avons une seule vie, un seul nom, un seul prénom, une seule confession, tout ceci est de l'ordre de l'esclavage social. C'est une servitude volontaire dont nous pouvons nous émanciper. C'est cette même émancipation que choisit de vivre Ann, l'héroïne de Villa Amalia. Parce que Thomas, son compagnon depuis 17 ans la trompe, Ann décide de laisser derrière elle sa vie entière. Elle liquide son passé, sa maison, ses pianos, ses comptes bancaires clos, le mobile brisé, elle se met en route ; Trains , chambres d'hôtel, L'Engadine, puis l'Italie, Ischia dans la baie de Naples, et la villa de la vieille Amalia. Elle vivra intensément nombreuses expériences jusque là inconnues. Des pages sobres et graves, magnifiques, pleines de lumière et de secret.