254 GROS (s) CARACTÈRES (s)

Simple villageoise ayant grandi dans une chaumière, Jeanne se retrouve par la grâce de sa voix demoiselle de musique et de compagnie au château de Crussol. Une passion éclate entre Guy, le fils aîné du seigneur des lieux, et la joueuse de luth qui bien sûr ne lui est pas destinée. Que d’obstacles entre Jeanne et Guy, qui vient d’être adoubé chevalier ! Comment les vaincre alors que l’éloignement, l’autorité paternelle, le secret des livres et le cruel sire de châteaubourg se liguent contre eux ?

Quand son père fraîchement sorti de prison lui propose une virée buissonnière en moto, Simon, adolescent qui vit seul à Paris avec sa mère, saute littéralement de joie. Il ne sait pas encore que ce grand périple de printemps, d’abord en direction des plages de l’Atlantique puis sur les routes de France, va l’aider à devenir adulte et changer sa vie.

Depuis que sa mère vit avec une brute, Ben reçoit des coups et se réfugie le plus souvent possible dans le cinéma de son quartier, jusqu’au jour où il remarque une femme âgée, assise non loin de lui et qui comme lui, ne semble pas pressée de quitter la salle. Il s’agit de Marquise, une vieille dame riche qui n’a plus de famille, elle-même meurtrie par la vie. Lorsque Ben, après avoir reçu une énième volée de coups, décide de fuguer, il est tenté de demander de l’aide à la vieille dame du cinéma, mais il finit par errer, seul, le long de la Seine, en proie à son désespoir. Une nouvelle rencontre, celle de Frank, jeune homme lui même sorti de lourdes difficultés, va leur permettre tous trois de panser leurs blessures et s’entraider. Trois solitudes, trois vies malmenées, mais au bout, une belle leçon de solidarité et d’amitié !

Lorsque le hasard met sur la route du jeune Comte de Comminge la belle Adélaïde de Lussan, il tombe instantanément amoureux de la jeune femme, sans savoir encore qu’elle est la fille du pire ennemi de son père. Cet amour interdit mènera les deux jeunes gens de déconvenues en multiples et cruelles souffrances. « Les Mémoires du Comte de Comminge », grand roman baroque qui connut un immense succès au XVIIIe et XIXe siècles évoque une autre histoire, celle, romantique et désespérée, de Roméo et Juliette. Parmi les romans de Madame de Tencin, tour à tour intrigante et femme du monde, « Les Mémoires du Comte de Comminge », retint l’admiration des plus grands auteurs de son temps : Voltaire, Montesquieu, Marivaux...

1916. Jeune pianiste originaire d’Hendaye, amoureux fou de Mathilde, Augustin Larramendy est envoyé combattre à Verdun où, blessé lors d’une patrouille de nuit, il est miraculeusement sauvé par une mélodie de Beethoven. De retour dans son pays Basque natal, Augustin, amputé de l’avant-bras droit, va alors tenter de se reconstruire. Fuego, un chien devenu son meilleur ami, semble le seul à pouvoir l’y aider... Entre révolte et tendresse, espoir et désespoir, ce roman à cheval sur hier et aujourd’hui noue l’Histoire à la musique, la tragédie des mutilés à l’amour des animaux dans la magie d’un Pays Basque aussi attachant que ses personnages.

Histoire vraie d'une jeune femme qui, au XVIIIe siècle, choisit d'expier en ermite dans une grotte des gorges du Destel, en provence.
Dix ans auparavant, Marie était une demoiselle cultivée, lisant Marivaux et jouant aux échecs. Il aura suffit d'un faux pas pour qu'elle prenne un mauvais chemin et renonce à ce qui remplissait son existence : son fiancé, sa famille.

Qui a mis le feu à la propriété d'André Parentis, provoquant sa mort ? Tout semble désigner le fils des voisins, Sylvain, dont on a retrouvé le briquet dans les cendres. Mais les preuves ne sont pas suffisantes pour l'inculper.
Gabriel, le neveu d'André, décide de s'installer au pays, avec sa femme et leur petite fille. Ils font vite l'unanimité au village, même auprès du farouche Sylvain. Mais le sort semble s'acharner sur la famille de Parentis...

De George Sand s'impose l'image de la " bonne dame de Nohant ". Celle qui, ayant derrière elle une riche carrière littéraire, s'occupait de son jardin et de ses œuvres. Pourtant, la romancière fut tout autre que cette image surannée : une amoureuse ardente, une républicaine, une combattante de la cause des femmes. Pourquoi un tel fossé entre ce qu'elle fut et l'image qu'elle a laissée ? En grande partie parce que, dans ses mémoires, George Sand a occulté tout un pan de sa vie. C'est cette histoire cachée que font revivre ces Carnets secrets, histoire romancée qui repose entièrement sur des faits avérés. Alors que sa fille Solange lit les confidences û fictives û de George Sand, les points de vue de la mère et de la fille se répondent. Ils dressent le portrait d'une femme libre, passionnément amoureuse û notamment de Musset et de Chopin û, qui mène sa vie personnelle et sa carrière d'une même main de fer. George Sand est une fantaisiste organisée, une passionnée à la tête froide qui place sa liberté au-dessus de tout le reste. Une femme à la modernité éclatante.

Vincent, entraîneur d'une équipe de jeunes footballeurs, se voit confier la garde de son neveu, qui souffre du syndrome d'Asperger. Il se révèle un gardien de buts hors normes. Mais dans sa vie quotidienne, si un geste ou une parole ne correspond pas à ses schémas mentaux, il est pris de panique. Vincent remettra en cause ses certitudes et sortira, lui aussi, de son propre enfermement.

Les Beaulieu sont imprimeurs de père en fils depuis deux siècles, mais c'est Barth qui a fait de l'affaire familiale un groupe industriel prospère.

Habile et charmeur, malgré sa brutalité, il règne sur le clan Beaulieu dans le manoir de Carrouges, aux environs de Honfleur. Mais à quoi bon un empire sans héritier à qui passer le flambeau ?

Soucieux de transmettre le patrimoine, ses proches complotent et intriguent, voulant lui imposer pour successeur un neveu qu'il méprise. De son côté, Barth, hanté par le souvenir de Nicky, la seule femme qu'il ait jamais vraiment aimée, cherche à venger la blessure causée par sa trahison.

Le malaise règne au sein de la grande maison Beaulieu, et il suffira d'un banal accident de chasse pour mettre le feu aux poudres... Secrets du passé, rivalités, amours contrariées et règlements de comptes..

Cormoran Strike, ancien soldat blessé en Afghanistan et devenu détective privé, enquête sur le suicide d'un mannequin.

Moscou, 1948. Alors que le violoniste virtuose Ilja Grenko quitte la salle de concert sous des tonnerres d'applaudissements, son stradivarius à la main, il est arrêté et conduit à la terrifiante Loubianka, le siège du KGB, sans comprendre ce qu'on lui reproche.

Après des jours de privations, d'humiliations et d'interrogatoires, Ilja signe des aveux absurdes qui le condamnent à vingt ans de goulag, après qu'on lui a promis que sa femme Galina et leurs deux très jeunes enfants ne seront pas inquiétés.

Mais sa famille est envoyée en exil au bout du monde, dans un enfer à ciel ouvert, le Kazakhstan. Le violon de Grenko d'une valeur inestimable disparaît à jamais.

Deux générations et quelques meurtres plus tard, le petit-fils de Ilja, Sasha, se met en quête du stradivarius et apprend les heures les plus sombres de l'histoire de sa famille, broyée par le régime totalitaire et ses hommes de main, indifférents à toute dignité humaine.

Il était juste parti poster une lettre. Mais c’est mille kilomètres qu’il va parcourir à pied. Un roman inoubliable qui a conquis le monde entier. « Je suis en chemin. attends-moi. Je vais te sauver, tu verras. Je vais marcher, et tu vivras. »

Harold Fry est bouleversé par la lettre qu’il reçoit de Queenie Hennessy, une ancienne amie qui lui annonce qu’elle va mourir. Alors que sa femme, Maureen, s’affaire à l’étage, indifférente à ce qui peut bien arriver à son mari, Harold quitte la maison pour poster sa réponse. Mais il passe devant la boîte aux lettres sans s’arrêter, continue jusqu’au bureau de poste, sort de la ville et part durant quatre-vingt-sept jours, parcourant plus de mille kilomètres à pied, du sud de l’Angleterre à la frontière écossaise. Car tout ce qu’Harold sait, c’est qu’il doit continuer à marcher.

Vingt ans que leurs chemins s'étaient séparés. Il a suffi d'une lettre de Queenie, lui annonçant qu'elle allait mourir, pour qu'Harold Fry décide de la retrouver. Alors qu'il traverse, à pied, l'Angleterre, Queenie, de son côté, redoute les retrouvailles. Comment lui faire face ? Comment lui dire ce qu'elle cache depuis tant d'années ? Queenie lui écrit une seconde lettre. Elle lui raconte toute l'histoire. Cette fois-ci, pas de mensonges. Il est temps pour elle de lever le voile et de se libérer de cette culpabilité qui la ronge. Mais qu'a-t-il bien pu se passer, il y a vingt ans, dans cette petite ville du sud de l'Angleterre, pour qu'elle veuille la quitter et ne jamais y revenir ? Une histoire de destins manqués, tendre et bouleversante. Après La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva le mardi..., roman salué dans le monde entier, Rachel Joyce nous livre la vérité poignante de Queenie.